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Responsabilité d’Israël et au-delà

6 November 2023

Responsabilité d’Israël et au-delà
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Kenzi al Madhoun, a four-year-old survivor Israeli bombardment at Al Aqsa Hospital, present status unknown; Image credit: The Toronto Sun.

Israël est responsable : devant l’exigence sioniste de vouer l’Etat hébreu à la non-violence envers l’étranger et devant le droit international. Mais le néosionisme raciste et violent qui a gagné le gouvernement d’Israël n’a aucun égard pour l’absolu de la responsabilité ; il a même fait depuis longtemps de la non-réponse (aux Gazaouïs demandant à sortir de leur territoire et pris au cas par cas pour des terroristes potentiels, aux accords engageant Hamas et Fatah au retour d’une autorité sur Gaza reconnaissant Israël) une politique. Au-delà, il y aurait encore la pression internationale, y compris comme soutien à la résistance citoyenne locale. Mais l’ancienne doctrine américaine du « droit absolu à se défendre », ravivée après le 11 septembre 2001, sert Israël, lui garantit le soutien inconditionnel des Etats-Unis et le suivisme exaspérant de l’Union européenne. Ainsi le génocide des Palestiniens devient possible et immédiatement réel. Un génocide n’a pas en soi de terme. Mais il peut, il doit, être arrêté ; ici la responsabilité d’Israël, des Etats-Unis et de l’Europe est entière, pour peu qu’on ne se trompe pas d’absolu.

Quand Dieu appelle Abraham, celui-ci répond : « me voici ». Dieu lui demande alors d’accomplir le pire des crimes individuels, sacrifier son fils ; la foi d’Abraham est telle qu’il obéit, mais au moment où il lève son couteau pour tuer Isaac, l’ange de l’Eternel l’appelle à son tour et lui dit « Ne porte pas la main sur le garçon ! Ne lui fais aucun mal ! Je sais maintenant que tu crains Dieu. » (1) Tue en mon nom, et Je t’empêcherai de tuer : de la pire violence, celle qui vient de moi, ou peut-être de toi (car est-il bien sûr que je t’ai appelé, que tu n’as pas entendu des voix ?) Je ferai une non-violence. J’arrêterai ton bras, tu ne tueras point. Et tout cela à condition que tu me répondes.


Il y a là une vision très profonde d’une responsabilité absolue, par-delà la morale commune et le droit, puisque l’épreuve exigeait qu’Abraham se conçût en parricide ; nous pouvons encore la comprendre puisqu’elle est l’une des sources de notre culture (nous : juifs croyants ou non, chrétiens, musulmans pour qui Abraham est prophète, athées, ou autres) ; elle est aussi déterminante pour le sionisme éthique : celui pour qui Israël, terre d’Abraham, est voué à cet au-delà qu’est la possibilité d’une non-violence absolue. Ce sionisme entend cet appel de l’au-delà, que Dieu ait parlé ou pas, ou même qu’il existe ou non : il l’entend comme un devoir qui est aussi un espoir. Le même Dieu dit dans le Lévitique, au fondement du droit sacerdotal en Israël : « Nulle terre ne sera aliénée irrévocablement, car la terre est à moi, car vous n'êtes que des étrangers, domiciliés chez moi. ». (2) Et si être, c’est être étranger même chez soi, alors la responsabilité qui exige la non-violence par-delà toute violence est aussi au fondement de l’hospitalité : « Tu n'auras point en abomination l'Edomite, car il est ton frère; tu n'auras point en abomination l'Egyptien, car tu as été étranger dans son pays ». (3) Ce sionisme éthique, souvent laïque (couvrant à notre avis, même si nous ne nous engageons pas dans le débat, tout le spectre du sionisme spirituel au sionisme marxiste) exige donc aussi que l’on réponde de et à l’étranger. Il est encore vivant en Israël ; seulement, sa voix est étouffée, comme est étouffée celle de toute la gauche israélienne, si peu écoutée sur place et à l’étranger, y compris en Europe.


Car il est un autre sionisme, celui pour qui Dieu n’est qu’une idole, un prétexte pour s’approprier définitivement la Terre d’Abraham. Un néosionisme, mal nommé « sionisme religieux » parce qu’il est fanatique, morbide, raciste, avant tout anti-arabe, obsédé par la pureté ethnique d’Israël, inculte jusque dans sa lecture de la Bible. Ce sionisme enregistre des succès électoraux, trouve ses soutiens inconditionnels dans les colons de Cisjordanie, est entré au gouvernement avec le parti « Force juive », dont le chef Itamar Ben-Gvir est actuellement Ministre de la sécurité nationale. Ses thèses sont maintenant reprises sans aucune distance par Netanyahou, comme par Gallant, son Ministre de la défense ; on ne risque pas d’oublier comment ce dernier conçoit le conflit avec les Palestiniens : « nous combattons des animaux, et nous agirons en conséquence ». (4) Ce sionisme fanatique a tout fait pour que le sionisme éthique n’ait jamais la parole, pour s’approprier la voix d’Israël. Il détruit tout, à commencer par le souvenir de la Shoah, et pour finir par les bombes sur Gaza. Ainsi, en supposant que le grand Mufti de Jérusalem avait conseillé Hitler, puis en assimilant explicitement le 7 octobre à l’holocauste, Netanyahou a instrumentalisé la Shoah pour nier la Nakba, l’expulsion violente des  Palestiniens hors d’une partie de leur territoire lors de la guerre avec Israël en 1948 ; et par là même, il a nié la Shoah, cette extermination systématique des juifs d’Europe qui n’a rien à avoir avec un acte terroriste. Ce sionisme sans hospitalité et sans éthique est donc avant tout sans responsabilité : il ne connaît rien au-delà de sa haine, il évoque Dieu sans rien entendre de ses appels bibliques ; il ne lui répond pas - et s’attend bien à ce que personne n’arrête son bras, au moment même où il devient non sacrificiel, mais génocidaire. 


Ne pas répondre est même devenu un élément essentiel de la politique israélienne : ne répondre ni aux exigences du droit international, ni aux résolutions de l’ONU, ni aux appels de multiples Etats à l’arrêt de la colonisation de la Cisjordanie, à l’arrêt du blocus de la bande de Gaza, aujourd’hui à l’arrêt du génocide des Gazaouis. Mais citons ici deux exemples précis. 



Palestinians searching for survivors in the rubble, al-Maghazi refugee camp, 5 November; Image credit: Al Jazeera.
Palestinians searching for survivors in the rubble, al-Maghazi refugee camp, 5 November; Image credit: Al Jazeera.

Le premier concerne le blocus de Gaza. Depuis 2007, la bande de Gaza a été décrétée par le gouvernement israélien « territoire hostile » ; les Gazaouis sont ainsi considérés comme des « étrangers » demandant à entrer sur le territoire, à ceci près que cette entrée est à peu près leur seule sortie possible (l’Egypte a fermé son propre passage) et qu’elle leur est quasi-systématiquement refusée (sauf brèves périodes, comme en septembre 2023 – les Palestiniens présents sur le sol israélien le 7 octobre ayant été enfermés dans des camps) : quels que soient leurs motifs (études, travail, santé), l’armée considère qu’ils pourraient être des agents du Hamas visant à préparer un acte terroriste. (5) Cette politique est de tous les points de vue irresponsable : elle a provoqué une situation d’Apartheid invivable et interdite par le droit international ; elle a alimenté le succès du Hamas ; elle n’a servi à rien, ce qui est évident depuis l’intrusion par une trentaine d’endroits de deux mille terroristes du Hamas en Israël le 7 octobre dernier ; enfin, cette politique est irresponsable au sens où dans la majeure partie des cas, ce n’est pas une réponse négative qui a empêché aux Gazaouis de sortir du territoire : c’est l’absence de réponse à leur demande de la part de l’administration militaire, ce qui équivaut à considérer les Gazaouis comme inaudibles, invisibles et inexistants. (6)


Deuxième exemple : le 17 octobre 2017, le Fatah et le Hamas, avec la médiation de l’Egypte, signaient les « Accords du Caire » visant le retour de l’Autorité palestinienne à Gaza avant la fin de la même année. Il en résultait la reconnaissance officielle par les Gazaouis de l’existence de l’Etat d’Israël, ce qui devait provoquer en toute logique une levée progressive du blocus. Le lendemain, une réunion du Conseil de sécurité (7) qui portait sur « la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne » était introduite par le sous-Secrétaire général aux affaires politiques, présentant cet accord comme un processus « critique pour parvenir à la solution négociée des deux États et à une paix durable ». Mais quand le délégué d’Israël a pris la parole, il n’a pas dit un mot sur ces accords de la veille, préférant consacrer son discours à l’idée qu’il n’y avait « pas d’autre menace plus grave à la paix et à la sécurité que la République islamique d’Iran » ; ce que confirmait la déléguée des Etats-Unis. En décembre de la même année, Trump reconnaissait officiellement Jérusalem comme capitale d’Israël ; depuis la bande de Gaza a été emmurée, la main de fer du Hamas sur les Gazaouis s’est encore durcie (n’oublions pas que ce prétendu mouvement de résistance a réprimé violemment les manifestations de mars 2019), ce qui a provoqué la crise d’avril-mai 2021, puis le déchaînement de violences de 2023.


Le gouvernement israélien massacre aujourd’hui les familles de Gaza dans la continuité d’une politique irresponsable, qui ne répond de rien et à rien. Cette politique est en lien étroit avec une erreur stratégique : avoir estimé qu’un mur truffé de caméra permettait de ne plus se soucier de Gaza et autorisait à concentrer ses efforts et son armée à la colonisation en Cisjordanie. C’est ainsi que ce gouvernement a la responsabilité effective dans le fait qu’il n’a ni prévenu, ni prévu, ni empêché l’intrusion terroriste du 7 octobre. Le gouvernement israélien est aussi responsable devant son peuple, devant le monde et de sa réaction aux crimes du 7 octobre, une réaction génocidaire et qui à nouveau n’a rien d’une réponse. Ne nous laissons pas leurrer par une propagande visant à faire croire que ce gouvernement vise l’anéantissement du Hamas et non de la population de Gaza : outre que les principaux cadres du Hamas sont à l’étranger, l’armée israélienne, nous l’avons dit, considère depuis plus de quinze ans qu’à peu près tout Gazaoui demandant un droit de sortie du territoire est potentiellement un membre du Hamas ; cela au cas par cas et administrativement. Ce n’est donc pas dans le feu des bombes qu’elle va subitement faire la différence.



Baby Laila Anwar al-Ghandour, killed by IDF; Image credit: Los Angeles Times
Baby Laila Anwar al-Ghandour, killed by IDF; Image credit: Los Angeles Times

Mais ce gouvernement n’est pas le seul irresponsable, c’est-à-dire aussi le seul responsable de son incapacité à répondre, gouffre immense qu’entend combler, que ne comblera jamais, une réaction d’une violence immense. 


Dans un article important écrit au moment du cycle de violence israélo-palestinien de 2021, Bernie Sanders avouait son dépit de voir la politique américaine (qu’il s’agisse des Démocrates ou des Républicains) se résumer en une phrase, prononcée à chaque fois que le gouvernement d’Israël ripostait, sans proportion, aux roquettes de Gaza (8) : cette phrase, c’est « Israël a le droit de se défendre ». Répétée inlassablement de guerre en guerre, elle n’avait, disait-il, qu’un sens minimal, puisque ce droit est inclus dans la définition de tout Etat ; aussi bien elle occultait les droits des Palestiniens et se substituait à tout discours qui pouvait être tenu le reste du temps sur les constances de la situation : la violence du gouvernement Netanyahou, le blocus de Gaza, la colonisation de la Cisjordanie. 


Mais c’est encore la même phrase qui a été répétée par les représentants des Etats-Unis, de l’Union européenne, etc. après l’attaque terroriste pourtant inouïe du 7 octobre. Or ne répondre que pour réagir, que d’une manière tautologique, que d’une manière répétitive dans le temps et dans l’espace, c’est tout simplement ne pas répondre. C’est ne prendre aucune mesure des événements – celui du 7 octobre comme la réaction israélienne. Au-delà de l’irresponsabilité israélienne, se trouve donc celle dont on fait preuve ces alliés donnant invariablement, par la même formule, leur blanc-seing à Israël et à sa politique néosioniste, dont le tournant génocidaire était entièrement anticipable.


Signalons que le « droit d’Israël à se défendre » n’est une affirmation à la fois évidente et inutile que si l’on s’en tient à l’hypothèse qu’Israël est un Etat comme un autre. Déplions alors ses différentes significations. C’est au sens du droit international qu’Israël est un Etat comme un autre, qui peut légitimement mener des actions proportionnées de contre-offensive quand il est attaqué. Au sens sioniste (spirituel-laïque) le droit d’Israël à se défendre devient celui d’un Etat voué à l’exigence de maintenir une Terre de refuge, d’espoir, pour les Juifs persécutés d’Europe, c’est-à-dire, et tout autant, une Terre d’hospitalité. Ces deux premiers sens sont compatibles – toute l’élaboration du sionisme historique a visé cet accord. En revanche, le propre du néosionisme est de dévoyer les termes pour rendre compatible ce qui ne l’est absolument pas : le droit de se défendre devient alors celui d’épurer Israël, de coloniser des territoires, d’étendre et de murer des frontières, de massacrer les « étrangers ». Ni les Etats-Unis (à l’exception de la période Trump) ni l’Europe n’admettent a priori cette politique néosioniste ; et pourtant, répéter qu’ « l’Israël a le droit de se défendre », c’est à chaque fois admettre tacitement le sens colonial et génocidaire de la formule en faisant comme si ce sens néosioniste n’existait pas. Bernie Sanders était donc encore trop optimiste en disant que cette formule était là pour masquer la politique israélienne actuelle : elle la soutient sans le dire et tout en le disant. 


Cependant cette formule n’est pas seulement répétée : elle a sa variante, tout aussi répétitive, celle affirmant un « droit absolu d’Israël à se défendre ». On la trouve par exemple dans des déclarations de Biden (alors vice-Président) en 2010, du Secrétaire américain à la Défense en 2012, du Président Trump en 2019. (9) Elle a été réemployée le 7 octobre par le premier Ministre anglais Rishi Sunak (10) puis à nouveau répétée à l’envi y compris par de hauts représentants français. (11) Or un « droit absolu » semble par définition anti-juridique, puisqu’un droit est toujours limité par un devoir ; ainsi le droit d’un Etat à se défendre est limité par le devoir de ne pas anéantir l’adversaire, d’épargner autant que possible la population civile, de mener une guerre juste. (12) Il reste que le droit absolu de se faire justice et de se défendre est précisément le trait qui définit selon le juriste James Whitman la tradition de la « justice sévère » (harsh Justice) à l’américaine, et que ce même trait a refait surface dans la politique des Etats-Unis après septembre 2001, pour justifier tant la guerre en Irak que la sévérité, voire l’illégalité des peines réservées aux terroristes dans le camp de Guantánamo. (13) C’est alors bien naturellement que le même droit absolu est conféré à Israël. Et comme la politique israélienne est fortement influencée par la politique américaine, c’est sans surprise que l’on retrouve ce « droit absolu » dans la bouche de Netanyahou et des membres de son gouvernement. Netanyahou en parle depuis une décennie : à propos de raids sur Gaz bien sûr (14), mais aussi à propos du droit d’Israël à poursuivre son plan de construction de logements à Jérusalem Est, condamné par toute la communauté internationale. (15) C’est encore le « droit absolu » du pouvoir législatif qui a été évoqué par son gouvernement pour supprimer le contrôle de la Cour suprême, réforme qui a provoqué une grave crise démocratique et a fait dire à Dan Meridor, ancien Ministre de la justice et membre du Likoud, qu’il était désespéré par l’orientation de son propre parti, par le danger de dictature, et par « l’argument fou selon lequel le droit signifie droit absolu ». (16)



Rescuers trying to pull out an injured Palestinian boy from out of the destroyed building following an Israeli airstrike in Bureij refugee camp; Image credit: The Toronto Sun.
Rescuers trying to pull out an injured Palestinian boy from out of the destroyed building following an Israeli airstrike in Bureij refugee camp; Image credit: The Toronto Sun.

Le « droit d’Israël à se défendre » ou son « droit absolu » a été ânonné sentencieusement par les autorités américaines et européennes (ces dernières n’ayant encore une fois rien fait pour se distinguer des Etats-Unis) en octobre 2023 : c’est là une immense défaite de la pensée politique, de la diplomatie, du droit. Elle est aggravée par le fait que les mêmes autorités (et surtout européennes, qui marquent par là leur originalité) n’admettent pas que l’on exprime quoique ce soit d’autre : ainsi les manifestations pour l’arrêt du massacre de Gaza sont majoritairement interdites et réprimées, car soupçonnées d’être au moins partiellement antisémites et favorables au Hamas. Cette défaite est à peine atténuée par les minces efforts diplomatiques, la maigre politique humanitaire, et les chétives références au droit international, qui apparaissent aujourd’hui. Comme l’a écrit Etienne Balibar, « la catastrophe ira donc à son terme, et nous en subirons les conséquences. » (17) Depuis la catastrophe a fait bonne marche ; mais comme un génocide n’a pas de terme, il peut toujours aussi être arrêté.


Du fond du désespoir reste donc une espérance. On peut encore espérer, avec des raisons de le faire, que le discours de nos démocraties soit surtout de façade, qu’il soit simplement démagogique, qu’il n’exclue pas l’intensification d’une politique différente. Et dès lors, nous savons où porter plus précisément notre espoir : tout d’abord, il faut espérer que nos Etats exercent au nom du droit une pression internationale vraiment efficace pour arrêter le massacre des Gazaouis, et plus généralement le cycle de violence entre Israéliens et Palestiniens, ce qui implique d’abord un retour aux accords du Caire de 2017, ensuite une solution à deux Etats ; deuxièmement, qu’ils soient capables de porter à l’explicite, et que soit portée jusqu’aux tribunaux internationaux, la condamnation de l’actuelle politique israélienne que la plupart des Israéliens aujourd’hui, condamnent eux-mêmes, sans la complaisance officielle pour Netanyahou des Américains et des Européens ; troisièmement, que puisse enfin se faire entendre le seul absolu du droit, celui qui le précède et le fonde : le droit absolu à l’existence des peuples, des populations et des personnes ; et tout autant que puisse s’entendre, en Israël et ailleurs, cet au-delà du droit qu’est le devoir absolu de non-violence et d’accueil de l’étranger. Evidemment, et encore plus en ce qui concerne ce dernier point, la porte de l’espoir est étroite, mais une porte étroite est toujours une porte ouverte.


 

NOTES


1. Genèse, 22.


2. Lévitique, 25,3.


3. Deutéronome, 23,8.


4. https://www.huffingtonpost.fr/international/video/attaque-du-hamas-israel-annonce-le-siege-complet-de-la-bande-de-gaza_224178.html


5. https://gisha.org/UserFiles/File/LegalDocuments/54868_response_excerpt_ENG.pdf ; https://www.hrw.org/fr/news/2022/06/14/gaza-la-prison-ciel-ouvert-disrael-15-ans-deja


6. Sur ce point, voir l’article important de Divya Dwivedi et Shaj Mohan, « Ahoratos, Palestine » Philosophy World Democracy 4.10 (2023) : https://www.philosophy-world-democracy.org/articles-1/ahoratos-palestine. 


7. https://press.un.org/fr/2017/cs13035.doc.htm


8. Bennie Sanders, « The U.S. Must Stop Being an Apologist for the Netanyahu Government », New York Times, 14 mai 2021.


9. https://www.lepoint.fr/monde/israel-a-le-droit-absolu-de-se-defendre-dit-le-vice-president-americain-03-06-2010-462767_24.php; https://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/167504-180212-israel-a-le-droit-absolu-de-se-defendre-elle-meme-mattis; https://www.capital.fr/economie-politique/trump-accueille-son-ami-netanyahu-en-pleine-campagne-1332723


10. https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20231007-les-%C3%A9tats-unis-et-l-europe-condamnent-vivement-l-attaque-du-hamas-sur-isra%C3%ABl


11. L’affirmation de Yael Braun-Pivet, Présidente de l’Assemblée nationale, « Rien ne doit empêcher Israël de se défendre », est bien de cet ordre ; Il revient au Président de la commission des affaires étrangères d’avoir parlé de « droit absolu », cf. cet article du Monde.   


12. Cf. cet entretien avec Michaël Walzer dans Philosophie magazine.


13. Cf. Dominique Linhardt, Cédric Moreau de Bellaing, « La doctrine du droit pénal de l’ennemi et l’idée de l’antiterrorisme. Genèse et circulation d’une entreprise de dogmatique juridique », Droit et société 2017/3 (N° 97), pages 615 à 640.


14. https://www.lepoint.fr/monde/israel-gaza-netanyahou-le-monde-doit-comprendre-qu-israel-a-le-droit-absolu-et-l-obligation-de-proteger-ses-citoyens-13-11-2012-1528267_24.php


15. https://www.lepoint.fr/monde/jerusalem-calme-apparent-israel-inflexible-sur-la-poursuite-de-la-colonisation-28-10-2014-1876399_24.php


16. https://fr.timesofisrael.com/un-ex-ministre-de-la-justice-met-netanyahu-en-garde-contre-une-dictature/


17. E. Balibar, « Palestine à mort » ; traduction anglaise et espagnole : Balibar, « Till Death Palestine », Philosophy World Democracy 4.10 (2023) : https://www.philosophy-world-democracy.org/articles-1/till-death-palestine ; Balibar, « Palestina hasta la muerte », Philosophy World Democracy 4.11 (2023) : https://www.philosophy-world-democracy.org/articles-1/palestina-hasta-la-muerte. 

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